Eh ! eh ! je ne suis point fâché de revoir la lumière du soleil ! et ces bonnes gens me font un accueil agréable. Je consens donc, pourvu qu’ils cessent de m’étouffer de leurs embrassements, à demeurer parmi eux.
Oui, oui, Plutus ! à cette heure, tu reconnais les hommes de bien, et tu vois que j’en suis !
Le plus homme de bien, c’est moi.
Tous disent la même chose ; mais allez donc dresser la table, et que chacun apporte ses provisions !
Oui, oui ! allons ! (Ils sortent.)
Va donc préparer ta maison !
Oui, mais… qui êtes-vous ? …
Je suis son valet, et il veut me parler. Éloigne-toi, et ne te rends pas importun par trop de zèle.
Tenez-vous là, tout près, et faites bonne garde ; ne le perdez pas de vue ! (À Myrto.) Viens aider ta mère. (Ils sortent.)
Scène III
Ah ! çà ! vieux fou, est-ce une plaisanterie ? Prétends-tu demeurer ici, déserter ton poste, m’abandonner aux embarras des affaires et passer tes jours dans la fainéantise ?
Écoute donc, Mercure, je me trouve très-bien ici… Ces