bien, je vas lui écrire et lui envoyer une lettre ; mais, toi, Francine, tu parleras pour moi ?
Si tu crois que ma mère le commande ?
Oui, oui ! et le bon Dieu aussi veut que le repentir serve à quelque chose ! Jure-moi de me pardonner si ton père consent !
Je le promets…
Ah ! il faut jurer, Francine, je t’aime tant !
Allons, je le jure.
Francine !… laisse-moi t’embrasser.
Non ! c’est trop tôt.
Oui, c’est trop tôt… mais de loin… Tiens ! (Lui envoyant des baisers en s’en allant.) Rends-moi z’en un au moins.
Non ! Quand reviendras-tu savoir… ?
Faut que je retourne à bord ; mais, demain, j’aurai un congé de huit jours, et je reviendrai tout de suite…
Faut pas venir, si mon père est en colère ! Comment que tu le sauras ?
Mets un signal à la fenêtre, un mouchoir blanc si c’est oui.
Et rien si c’est non. Allons, adieu !
Non, non, pas adieu ! c’est pas possible. À demain ! (Il sort.)