plus de comédie. Le théâtre est fermé ; mais, comme il touche à notre auberge, nous nous y promenons quand cela vous plaît. (À part.) Pauvre homme ! tous les jours, à la même heure, il me fait ces mêmes questions-là !
Où est donc Ergaste ? Pourquoi Ergaste n’est-il point ici ?
Ergaste est reparti, il y a trois jours, en vous disant : « Je veux savoir la vérité ; je la saurai et je reviendrai te la dire. »
La vérité sur quoi ?
Ah ! dame, je ne sais pas, moi !
Et Fabio ? Fabio m’a donc abandonné, lui aussi ?
On ne sait point où il a passé. Ergaste l’a déjà cherché et ne l’a point retrouvé. Mais, puisqu’il est reparti, il le trouvera bien, allez !
J’ai su où il était dans le temps, mais je l’ai oublié. Et Florimond, est-ce qu’il est mort le même jour que moi ?
M. Florimond n’est pas plus mort que vous, Dieu merci ! Mais il n’a plus le cœur à la chasse, et il ne vous quitte guère.
Et ma sœur, a-t-on de ses nouvelles ? PIERROT. Eh ! oui, monsieur Marielle ! Vous avez reçu une lettre d’elle hier !
Vrai ! Est-ce qu’elle ne viendra pas ?
Si fait ! elle a obtenu de venir faire guérir ses yeux en France, et elle sera ici bientôt.