Page:Sand - Voyage en Auvergne, paru dans Le Figaro, 04 et 11 août 1888.djvu/50

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» Plus rien ? Non, rien. Car le bien qui m’est resté ne saurait m’échapper, trésor caché dans mon sein, feu sacré qui ne s’éteindra qu’avec ma vie.

» Que la neige des ans blanchisse ma tête, l’éternel été réchauffera mon âme. Tout astre doit pâlir et céder à un astre sa lumière et sa splendeur. Le soleil qui nous éclaire aura son jour de ténèbres. Vous à qui une étoile brillante traça la route du bonheur, craignez de la voir s’évanouir et disparaître de la voûte des cieux.

» Mais moi qui vis la mienne se lever