Page:Sand - Voyage en Auvergne, paru dans Le Figaro, 04 et 11 août 1888.djvu/57

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

fendre ? Elle est avec vous d’une impertinence !

Moi. — Raison de plus pour que je sois juste envers elle.

M. de Colagrigoff, s’approchant. — Mme Dudevant il être ponne.

Mme de Dorton. — Qui veut jouer ?

Moi. — Me voici.

Elle. — Mais vous n’aimez pas le jeu ?

Moi. — Mais j’aime à être avec vous. C’est à moi de donner.

Elle. — Monsieur de Colagrigoff, pariez-vous pour moi ?

Le Russe, à M. Lescène. — Mon ami, pariez-vous pour Mme de Dorton ?

M. Lescène. — Mon ami, je le veux bien.

Moi. — Ah ! voici Mme Lacour ! Monsieur Lacour, pariez-vous pour moi ?

M. Lacour. — Voici, Madame, mais vous ne ferez pas la mauvaise tête aujourd’hui.

Moi. — Ai-je donc fait ici la mauvaise tête ?

Lui. — Vous n’avez pas voulu suivre hier les conseils de M. F.…