Page:Sand - Voyage en Auvergne, paru dans Le Figaro, 04 et 11 août 1888.djvu/70

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Moi. — Je devine bien, n’est-ce pas ?

Lui. — Vous avez certainement votre magie, mais ce n’est pas celle-là. Du moins me permettez-vous de rester ? — Cela ne me regarde point du tout. C’est M. Bertrand qui est le souverain du canton. — Mais c’est vous qui êtes ma souveraine. — Je n’aime pas les grandeurs. J’abdique. Bonsoir.



Beaucoup de médisances, beaucoup d’originaux, des ridicules, des fous, des sots, des bêtes, des jugements à tort et à travers, avec de graves commentaires sur ce qu’on ne sait point, un peu d’aigreur, un peu de gaieté, un peu de confiance, du sentiment de comédie et beaucoup de bruit, voilà les eaux du Mont-Dore, voilà une réunion de gens qui ne se sont jamais vus, qui ne se reverront plus et qui profitent les uns des autres. Transeuntibus.


Le 22. — J’ai vu de fort belles choses, mais je n’ai ni le temps, ni l’envie de les écrire. Je pars. Il y a eu un bal, la robe