Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/261

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Évenor l’écoutait avec admiration. Les douces inflexions de sa voix le charmaient, l’angélique lucidité de son regard lui traduisait les sentiments naïfs qui lui étaient offerts. Il voulait répondre, mais ne savait former que des bégaiements sauvages, et se dépitant de ne pouvoir mieux dire, il sentait une sorte de honte et de douleur au milieu de sa joie.

« Ce fils des hommes, dit Téleïa à Leucippe, qui lui demandait la cause des réponses inintelligibles de son frère, est fâ-