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Lettre du docteur Pagello
à Alfred de Musset [1]

Caro Alfredo,
Venezia, 15 Ginguo 1834.

Non ci abiamo scritto ancora ne l’uno ne l’altro, forse perche l’uno ne l’altro volea esser primo. Questo non tolse pero quella muta corrispondanza d’affetti che ci iegherà sempre di nodi, sublimi per noi, e incomprensibili agli altri. Godo di sentirvi sano di corpo e forte di spirito. Io ho sempre vaticinato bene della vostra salute, tuttoché voi abbiate

  1. Cher Alfred,
    Venise, 15 Juin 1834.

    Nous ne nous sommes écrit encore ni l’un ni l’autre, peut-être parce que ni l’un ni l’autre ne voulait être le premier. Ceci pourtant n’empêche pas la muette correspondance d’affection qui nous liera toujours de ses nœuds, sublimes pour nous, incompréhensibles pour les autres.