tends ta voix m’appeler dans le silence de la nuit. Qu’est-ce (sic) qui m’appellera, à présent ! Qui est-ce qui aura besoin de mes veilles ? À quoi emploierai-je la force que j’ai amassée pour toi, et qui maintenant se tourne contre moi-même ? Oh ! mon enfant, mon enfant ! que j’ai besoin de ta tendresse et de ton pardon ! Ne parle pas du mien, ne me dis jamais que tu as eu des torts envers moi. Qu’en sais-je ? Je ne me souviens plus de rien, sinon que nous avons été bien malheureux et que nous nous sommes quittés. Mais je sais, je sens que nous nous aimerons toute la vie avec le cœur, avec l’intelligence, que nous tâcherons, par une affection sainte (ici un mot rayé) de nous guérir mutuellement du mal que nous avons souffert l’un pour l’autre.
Hélas non ! ce n’était pas notre faute. Nous suivions notre destinée, et nos caractères plus âpres, plus violents que ceux des autres, nous empêchaient d’accepter la vie des amants ordi-