Page:Sandeau - Sacs et parchemins.djvu/28

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le ciel ! Je compte sur votre esprit, sur cet esprit charmant dont personne n’apprécie mieux que moi la grâce et la délicatesse. Quel beau jour que celui où vous recevrez des mains de votre beau-père la dot princière qu’il donne à sa fille ! quel triomphe pour vous ! quelle joie pour vos amis ! quelle fête pour moi qui rédigerai le contrat ! Ne songez pas à me remercier. Vous connaissez mes sentiments pour vous et ne doutez pas du plaisir que j’éprouve à vous obliger. Servir sans arrière-pensée les gens que j’aime et que j’estime fut toujours ma plus douce loi. Si l’affaire se conclut, pour prix des renseignements que je vous adresse, je ne demande que le remboursement des 80,000 francs que vous devez à la succession de mon père, et dont vous avez oublié de servir les intérêts depuis dix ans.

« Recevez, monsieur le vicomte, l’assu-