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Page:Sandeau - Sacs et parchemins.djvu/478

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En ce moment, la porte du salon s’ouvrit, et M. Levrault entra, pâle, bouleversé, une lettre à la main.

— Je suis ruiné ! s’écria-t-il.

— Ruiné ! s’écrièrent à la fois Timoléon, Laure et la marquise.

— Ruiné, ruiné sans ressources ! reprit M. Levrault en se laissant tomber dans un fauteuil.

— Eh bien ! monsieur, lui dit Gaston sans s’émouvoir, reprenez la dot de votre fille.

— La dot de ma fille ? répondit M. Levrault. Lisez vous-même la nouvelle qui m’arrive à l’instant.

La dot de Laure venait d’être engloutie dans une faillite.

— Il ne me reste plus, continua-t-il, qu’à vous offrir l’hospitalité dans le château Levrault.

— Et mes cent mille écus ! s’écria Timo-