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DEUXIÈME PARTIE

À procéder ainsi par demandes hâtives, je risquais évidemment d’embrouiller les explications de Maurice. Mieux valait, puisque le moment de stupeur était passé, laisser parler Maurice à loisir.

Il restait debout au milieu de ma chambre, les mains dans les poches de son manteau, les yeux fixés sur moi comme s’il voulait s’assurer que mon amitié de jadis était toujours pareille, et il me semblait plus embarrassé qu’à l’instant où il s’était présenté devant moi.

Il regardait aussi autour de lui. Il constatait que rien n’avait changé de place dans ma chambre. Il en tirait peut-être plus d’embarras. Je pensais bien qu’il avait des choses extraordinaires à me révéler. De me les