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Page:Sapho - Le tutu, mœurs fin de siècle, 1891.djvu/244

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MŒURS FIN DE SIÈCLE


quatre-vingt onze-mille deux cent trente-quatre francs, soixante-quinze centimes. Et après ?

— Après ? Vous allez montrer ce timbré papier à Madame votre belle-mère. Afin d’éviter un scandale, si elle aime sa fille — et elle l’aime — elle se déboutonnera. Chaque fois que vous serez gêné, nous recommencerons le même exploit.

— C’est moi qui ait eu cette idée, fit Madame de Noirof.

Mauri se composa un air d’enterrement par un temps de pluie et s’en fut chez madame Israël ; avec deux fêlures dans la voix, celle-ci s’apitoya sur le sort de son gendre.

— Tâchez donc de mieux organiser votre vie. Ma pauvre Hermine, notre fortune s’en va à la dérive. Ora Pro nobis. Voulez-vous bien ficher le camp !

Mauri rentra tout penaud. Sa mère, en apprenant la fatale nouvelle, lui dit :