Page:Sapho - Le tutu, mœurs fin de siècle, 1891.djvu/48

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
39
MŒURS FIN DE SIÈCLE

III

Grand, maigre, la barbe en pointe, les yeux noirs, le cou enserré dans un faux col à la mode, toujours mis avec une extrême recherche, Mauri de Noirof réalisait le type le plus parfait de l’homme du monde. Il en imposait par sa profonde urbanité qui se manifestait dans les moindres circonstances de la vie. Le soir, quand une cocotte de bas étage, de très bas étage, de fort bas étage, lui faisait pst ! pst ! en lui roulant des yeux de merlan frit et en lui offrant son corps en location pour une minute ou une heure ou un jour ou une