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MŒURS FIN DE SIÈCLE


ouvrait la bouche pour voir son âge. Il dit :

— Quel dommage que l’on ne puisse pas, de cette façon, connaître l’âge des femmes ! Il suffirait de les faire bailler !

— Ah, le gonze poilu, il est rien rigougnard ! s’écria un cocher qui attelait derrière lui.

— Si nous jouions un zanzi ?

Chez le chand de vin du coin, ils firent rouler les dés sur le zinc. Mauri, qui avait horreur du vin, payait, sans boire, d’interminables tournées aux cochers et palefreniers qui lui tapaient sur le ventre ; ils étaient là une quinzaine au moins, se mettant en train par des répétitions de petit blanc, fumant, en se dandinant, des cigares de deux sous, toujours sur le compte du gonze poilu, ainsi qu’ils appelaient Mauri. Celui-ci, levé au pied levé, tout dépoitraillé, arborait une chemise de nuit en soie rouge couleur joue de jeune fille sage surprise par un sergot à renouer sa jarretière