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Page:Sapho - Le tutu, mœurs fin de siècle, 1891.djvu/85

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LE TUTU


avait horreur de la foule, le fluide humain lui portait sur les nerfs, il allait partir, lorsque Madame Perle vint le secouer par le bras.

— Eh bien, jeune homme, on s’amuse ferme, n’est-ce pas ? Est-ce que vous auriez encore fumé, par hasard ? Vous savez que l’on danse chez moi tous les samedis. Quand vous n’êtes pas là, rien ne va. Comprenez ?

— J’irai samedi, madame. À propos, dites-moi donc, que signifient les deux cent mille francs auxquels l’évêque faisait allusion, tout à l’heure ?

— Ah, oui, c’est pour la fondation de la basilique de Montmartre.

Cette réponse stupéfia de Noirof. Deux cent mille francs pour la fondation d’une église ! Mais sa mère devenait folle, elle allait se trouver sur la paille. L’accident du chemin de fer avait rapporté quatre cent mille francs, il ne devait plus rester grand chose.

— Il n’en reste plus rien, lui déclara-t-elle