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LA HAINE.
GIUGURTA.
Ces brutes vont l’écharper ! — Il court au balcon.
LODRISIO.
Un envoyé ?…
ERCOLE.
Peut-être.
GIUGURTA, sur le balcon à la foule.
Place, Contrades ! — Laissez entrer cet homme.
VOIX, des soldats sur la place.
C’est un Guelfe ! — C’est un espion !
GIUGURTA.
Laissez-le passer. — Et qu’il nous compte !…
LA FOULE.
Oui ! Oui ! vive Saracini !… (Les tentures de gauche s’ouvrent toutes grandes, et l’on voit Ugone, précédé de Sozzini.)
ERCOLE.
Le voici !…
Scène II.
Les Mêmes, UGONE, SOZZINI.
TOUS, à Sozzini au moment où il entre.
Un envoyé ?
SOZZINI, s’effaçant pour laisser entrer Ugone.
À ce qu’il dit. (Ugone entre tout droit, Giugurta redescend du fond, le toise avec mépris, hausse l’épaule en regardant les autres chefs qui répondent par un geste analogue, puis s’adressant à Ugone avec hauteur.)
GIUGURTA.
Tu viens en ambassade ?
UGONE.
Oui, seigneur Giugurta ?