Page:Sardou - La perle noire, les trois ciseaux et le rosier de Schubert, 1862.djvu/16

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― Je ne joue pas au cerf-volant, nigaud, répondit Cornélius en souriant de pitié ; je constate la présence de l’acide nitrique dans les nuages chargés d’électricité… : témoin, ajouta le savant, qui, cette fois, saisit le cerf-volant décidément vaincu, et qui jeta un coup d’œil sur les petits papiers dont la queue était garnie…, témoin mon papier de tournesol qui est rougi, comme tu vois…

― Ah ! bon, répliqua Balthazar, avec le sourire un peu narquois de l’ignorant qui ne comprends rien à ces puérilités de la sience !… Ah ! c’est pour étudier !… Joli moment !…

― Je crois bien, répondit naïvement Cornélius, et quel observatoire !… Regarde-moi cela ! ― Pas de maisons rapprochées ! Un bel horizon ! Dix paratonnerres en vue, et tout