Page:Sardou - La perle noire, les trois ciseaux et le rosier de Schubert, 1862.djvu/95

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« Christiane ! ma sœur, ma fille, mon enfant, regarde-moi !... Je suis à genoux, tu le vois ! Je te demande pardon de tout le mal que je t’ai fait. On ne dira plus rien, on n’en parlera plus ; c’est fini !... entends-tu ?... Mais puisque tu m’aimes,... tu ne veux pas faire mon malheur, n’est-ce pas ?... tu ne veux pas payer en peines et en tourments tout ce que tu as reçu de bienfaits ? Eh bien, je t’en conjure, si tu sais où est mon petit médaillon... (Je ne te demande pas où il est, entends-tu ?... je ne veux pas le savoir,... cela m’est égal...) Mais si tu le sais, toi,... je t’en supplie, par le nom de ma mère, que tu appelais la tienne, fais que je le retrouve,... rien que lui... Toute ma vie en dépend, et celui qui me l’a pris m’a pris tout mon bonheur... Rends-moi