Sachez, jeune homme, que j’ai pris le café sous la tente avec les tribus les plus féroces, et que je ne prends pas de sucre !
Petite maman, je ne vous ai pas embrassée aujourd’hui !
Ce retour de tendresse !… Qu’est-ce qu’il te prend donc… à toi ?…
Oh !… rien !… (Claire a versé du rhum dans un petit verre qu’elle donne à Quentin pour miss Deborah. Le trousseau échappe à Gabrielle qui redescend avec dépit. À part.) Il n’y a pas moyen… (Elle fait signe à Jenny qu’elle a échoué.)
Allons, Toupart ! si nous faisions notre partie d’échecs, nous ?
Et pendant ce temps-là, miss Deborah va enseigner à vos filles les droits de la femme ! (Elle place une chaise au milieu, pour Deborah.)
Après dîner, est-ce bien amusant ?
Ce n’est pas amusant, monsieur, c’est instructif… et tout le monde en profitera, même mademoiselle…
Oh ! pour moi, je vous remercie, madame, car sur ce que vous appelez mes droits je me déclare suffisamment instruite, et ne suis curieuse que de mes devoirs.
Vous oubliez, ma chère Pulchérie, que mademoiselle désavoue notre programme, et n’aspire à rien moins qu’à devenir une femme forte.
Pardonnez-moi, madame ; si vous entendez par la force, ce courage qui nous soutient dans nos épreuves et qui nous per-