Page:Satires de Juvénal et de Perse, traduites en vers français, 1846.djvu/421

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Ni le sot qui des Grecs va narguant la pantoufle,
Qui dit au borgne, borgne ! et se pavane, et souffle
Comme un homme important, pour avoir autrefois,
Édile d’Arezzo, fait briser de faux poids
En penchant gravement tout son corps en arrière ;
Ni le bouffon qui rit, s’il voit sur la poussière
Des cercles, des calculs, prêt à crier, Charmant !
Quand la prostituée arrache effrontément
La barbe d’un cynique… À de semblables ânes,
Les courtiers le matin ; le soir, — les courtisanes !