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à jeun, et l’heure du disner de Monsieur le Legat se passoit, il requeroit que ledit sieur d’Angoulevent mettroit son dire par escrit, et[1] se tairoit s’il pouvoit ; alias et à faute de ce, qu’on l’envoiroit au comte de Choisy[2]. Ce que Monsieur le Lieutenant approuva de la teste ; et, la rumeur peu à peu cessée, et ledit Angoulevent à peine rassis, le sieur d’Aubray, deputé du Tiers-Estat, ayant laissé son espée, harangua à peu près ainsi :