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Page:Satyre menippee garnier freres 1882.djvu/352

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VIII - SUR L’EMPRISONNEMENT

D’UN ADVOCAT FOL


Je ne sçay par quelle raison
De droict canon ou loy civile,
On a mis un fol en prison,
Tant d’enragez courants par ville


IX - DES FEUX DE LA SAINT-PIERRE 1592

[1]


Le feu de sainct Jean me plaist bien,
On chante autour, et on y danse :
De sainct Pierre, je n’en dis rien ;
Mais ses feus bruslent nostre France.


X - D’OU SONT DITZ

LES ZELEZ DE L’UNION


Dieu gard’ messieurs les Catholiques,
Sans croire en Dieu ni en son Fils,
Qui avez mangé les Reliques
Et avallé le Crucifix.
  1. Dans la soirée du 1er août 1589, jour où fut assassiné Henri III, et où l’on célèbre la fête de Saint-Pierre-ès-liens, les Parisiens firent des feux de joie, et les ligueurs ordonnèrent que tous les ans on fêterait cet anniversaire par des réjouissances.