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Page:Satyre menippee garnier freres 1882.djvu/365

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Et t’a au throsne assis de trés longue durée,
Maugré tous les efforts d’Espagne conjurée.
Les vœux des bons François à la fin sont ouys :
Tu regneras en paix, race de Sainct Louys ;
Nul ne te peut oster ce que le Ciel te donne.
Quand tu commanderois sans sceptre et sans couronne,
Pour cela toutesfois moins Roy tu ne serois :
C’est la vertu qui sacre et couronne les Roys.


XL - EN LATIN


Invicte Princeps, et tui decus secli,
Solio in avito te ipsa collocant fata ;
Manuque tradunt gemina sceptra fœlici,
Ex hoste Ibero quae recepta gestabis :
Hoc una quondam de tribus soror nevit :
Quin, si negetur capitis aureum insigne,
Sacrumque olivum Regibus datum Gallis,
Quod prœpes alto candida attulit cœlo,
Non id vetabit, more quin patrum regnes.
Regem coronat, Regem inaugurat virtus.

A MADEMOISELLE MA COMMÈRE

SUR LE TRESPAS DE SON ASNE

REGRET FUNEBRE[1]


Depuis que la guerre enragée
Tient nostre muraille assiégée
  1. Cette jolie pièce, pleine de naïveté et de naturel, ne se trouve pas dans la première édition. Elle ne fut ajoutée à la