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��ITALIQUE a, GREC O 0, ET AUTRES COMBINAISONS.

��Jusqu'ici il a été question des voyelles o et a alternant dans une même langue. Il reste à voir comment elles se correspondent, lorsqu'on compare le grec et l'italique. Pour cela il est bon de se prémunir plus encore qu'ailleurs contre les pièges déjà plusieurs fois mentionnés que tendent certains phénomènes liés aux liquides et, dans une mesure moindre, aux nasales. Nous avons éliminé complètement ce qui tient aux liquides sonantes du § 1 — ainsi Kapbia: cor, skr. hfd — ; mais il y a une seconde série d'exemples — ainsi ôpôôç: arduus, skr. ûrdhvâ (v. chap. VI) — que nous n'avons pas osé passer de même sous silence et que nous nous sommes borné à mettre entre crochets. Ces exemples doivent être comptés pour nuls, et ce qui reste est si peu de chose, que la non-concordance des deux langues sœurs dans la voyelle o prend indubitablement le caractère d'un fait anormal. — Pour les recueils d'exemples ci-dessous, la grammaire de M. Léo Meyer offrait les matériaux les plus importants.

6. Coexistence rf'o et d'à. dans une des deux langues ou dans les deux langues à la fois. Lorsqu'une des deux formes est de beaucoup la plus commune comme dans le cas de avis : avilla (p. 98), nous ne mettons pas l'exemple dans cette liste.

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KOOl {

{ cavus.

��1. Curtius, Sfud. la. 260, Grdz. 373. — 2. KaûaH' -iravoOpYoç (Suidas). — 3. La racine, bien que le béot. ZauKpdreioç ne décide rien, paraît être sait. Le latin montrerait o dans sôspes, si la parenté du mot avec notre racine était mieux assurée, mais il a toutes les apparences d'un composé contenant la par- ticule se-, cf. seispes; par un hasard singulier il existe un mot védique vispitâ «danger». — Sur anJc- onk- et autres cas v. p. 107.

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