GREC ET ITALIQUE.
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��Voici maintenant la correspondance régulière qui exige Vo dans les deux langues. Ce tableau, nous le répétons, n'est pas exclusive- ment un catalogue des g gréco-italiques; il doit servir surtout à s'orienter, à évaluer approximativement l'extension de Vo autre que Og en gréco-italique; aussi y a-t-il encore beaucoup à trier, en de- hors des exemples désignés comme suspects. Par le signe f, nous posons la question de savoir si Vo n'est pas 02-
a. La racine ne contient ni liquide ni nasale non initiale. od: olw, ôbiub-a ol-eo, od-or.
��olcc
��Ô7TUJTr-a, ôacje, ÔK-T-aX\oç
��(?)bhodh^: pôô-poç, pdd-uvoç ÔKpiç ocris, ombr. okar.
��fÔKTub
�octo.
�ôEîva
�occa.
�ôffxéov
�os, osseus.
�à(r)x<;
�ovis.
�ÔTri(-Ôev)
�0&(?).«
�tÔTTdç
�SÛCUS.
��oc-ulus
�.
�fod-io,
�fossa.
�KÔKKUH
�coxa.
�KOKKUH
�cuculus.
�KUKeubv
�cocetum.
�HÔKpUUV
�mucro.^
�vuH
�nox.
�TToaiç, TrÔTVia potis, potiri etc.
�TTpd
�prô-.
�ôîràuuv
�sodus}
��1. V. Curtius, Grdz. 467. — 2. Pour le sens, oh va bien avec éiti, mais comment accorder leurs voyelles? Si ôiri- est vraiment une particule et non simplement un rejeton de la rac. éir «suivre», on peut à peine douter de son identité avec oh. Le p est conservé dans op-âcus; -âcus est parent de aquilus, gr. àxXûç etc. — 3. nÔKpujva- tôv ÔEûv. 'Epudpaîoi. Hes. V. Fick II» 198. — 4. socius et ôirduuv se placent à côté de l'indien sâkhi (v. Fick IP 259). L'a bref du mot indien montre que l'o n'est pas o^, que par conséquent il faut sé- parer ces mots de sek^ «suivre». On pourra les comparer à ôiriç «secours, justice, vengeance des dieux» et à àocoriTrip, ôaarjTi'ip (Hes.) «défenseur». Ceci rappelle le skr. çak (çagdhl, çaktâm etc.) «aider» que Bôhtlingk-Roth séparent de çaknôti «pouvoir». Ç serait pour s, comme dans çâkrt; et peut-être le zd. hax'na «ami» est-il identique au skr. çagmâ (= *çakmâ) «secourable». Il y aurait identité entre çâcî «secours divin» et ôniç. L'italique reflète, semble-t-il, la même racine dans sancio, sanctus, Sancus, Sanqualis porta, sacer (cf. çakrâ).
Il y a encore bos: poûç et bovare: poàoi où la valeur de l'o latin est annulée par le v qui suit (pour ovis le cas est un peu différent); irôaôn qu'on a identifié à pubes; TTÔ)LiaTOç qu'on a com- paré à l'osque posmos ainsi que ttuvôç " ô TrpujKTdç en regard de pône. En outre il faut mentionner l'opinion qui réunit fôveo à qpujTUj (Corssen II* 1004), bien qu'elle suppose la réduction de gv à v^.
��1. Le skr. dâhati «brûler» vient d'une rac. dha^gh^ (Hûbschmann, K. Z.
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