LES FORMES A DESINENCE DITE PRIMAIRE.
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��Actif
�Moyen
�Actif
�Moyen
�Actif
�Moyen
�ràiik-m*
�rik-niÂ
�prnâj A-m
�prnA-mi.
�rikâi -m
�rikà, -mA
�ràjik-s
�rik-sÂ
�pj-nâ, A-s
�pj-nA-sÀ
�rikâi -s
�rikâi-sA
�râjik-t
�rik-tÂ
�prnâi A-t
�PJ-HA-tÂ
�rikâi -t
�rikâi -tA
�rik-mài
�rik-inâ,dha-
�pj-nA-mâj'
�prnA-mài dha
�rikâi-maj
�rikàj -majdha
�rik-tâ,
�rik-dhwâ.
�PÎTlA-td,
�prnA-dhwâj
�rikâ, -tai
�rikâj -dhwa
�rik-n't
�rik-ntÂ
�pr^i-ï? t
�prn-ntÂ
�rikâi-nt
�rikà, -ntA
�rik-wâ
�rik-wâdha^
�pruA-wâ
�pj-nA-wadha
�rikài -wa
�rikâ-wadha
�rik-tam
�—
�p|-nA-tâm
� �rika,-tam
�—
�rik-tâam
�—
�prnA-tâam
�—
�rikàj -taam
�—
��A l'impératif, la 2® et la 3® pers. sing. moy. {ekr.dviksvâ, prnïsvâ; dvisfdm, prnltdm etc.) répondent à la règle. La 3® pers. de l'actif, forme forte (skr. dvéstu, prndtu), paraît être en contradiction avec le principe des «désinences qui font une syllabe». Mais ici nous touchons à la question des désinences « primaires >.
La plupart des formes «primaires» peuvent se tirer des formes «secondaires» au moyen de l'élément i que suppose M. Fr. Millier: -m-i -mA-i (?), -s-i -SA-i, -t-i -tA-i, -nt-i -ntA-i, -mas-i -madha-i, -was-i -wadha-i (peut-être Vs de -mas-i et -was-i vient-il de l'ancien dh trans- formé en -s à la fin du mot, conservé au moyen par l'a qui sui- vait?). M. Bergaigne fait remarquer (Mém. Soc. Ling. III 105) que deux couples de désinences sanskrites du moyen, -dhvam -dhve et -rani -re présentent un rapport différent et il suppose que la nasale de dhvam et -ram a été ajoutée après coup. Comme le grec -crOe indique de son côté une forme -dhwa^, cette hypothèse est extrême- ment vraisemblable. La série s'augmente donc encore de 2 cas. Nous ne pouvons savoir si le -tu de dvéstu, prnâfu, n'a point été formé par l'addition d'un -m, comme -ti par l'addition d'un -i.
Maintenant pourquoi, l't ou l'u^ une fois ajoutés dans rdikmi et les formes du même genre, le ton n'a-t-il pas passé selon la règle sur la désinence? A cela on peut trouver deux réponses principales. A l'époque où Vi (u) fut ajouté, l'attraction que la désinence exerçait . sur l'accent, pouvait avoir cessé. En second lieu, il est très digne de remarque que la voyelle désinentielle soit dans les quatres formes en question (dvésmi, dvéksi, dvésti, dvéstu) un i ou un u, qui n'est
��1. Gomme nous l'avons dit p. 39 seq. nous supposons que raikm devant la voyelle initiale d'un mot venant après lui dans la phrase aurait été mono- syllabe; qu'en général Y m de la le personne ne faisait syllabe que dans les cas de nécessité absolue.
2. Ou riktna^dhâ, rikivadhâ?
.3. Par altération secondaire -tiA- est devenu -n-^-, v. p. 167 seq. de SaaHsure, Oeuvres. 12
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