DISTINCTION DES DIFFÉIJENTS a INDO-EUROPÉENS. 389
que la comparaison d'un plus grand nombre de langues lui infligera Bans doute sur bien des points.
Commençons par les phénomènes de la fin des racines; c'est une règle constante que l'on ait dans le verbe en a:
arcati par exemple, mais arka dans le thème nominal ; rocate — mais roka —
et nous avons vu que l'a du verbe renionte à a, ce qui se prouve soit par la comparaison de qpépexe, soit simplement par le fait que l'a n'est pas devenu i devant les désinences verbales. Dans arcami, arcamas la voyelle thématique est a^. Au contraire dans le thème jiorainal nous avons conclu plus haut à A.
Qu'on mette ensuite en regard des thèmes en A comme roka, Vdka, k's thèmes en -as: vacas, varcas, etc. Ici la palatale reparaît; et le grec nous en donne la raison, car il a ëirea, ëireoç, ëirei, etc. L'omicron dans ërroç représente a^, comme l'admet M. Brugmann.
Dans des formations détachées des verbes, telles que eka = œquos, vrka = XOko-ç, yjjkrt = fJTrap (f remonte à Ar), çakft = aKiOp, nous voyons également la gutturale se maintenir devant A.
panca au nom. et à l'ace, est identique à névre, quinque.
Au commencement du mot nous découvrons la raison qui" assigne la palatale à la syllabe de redoublement. Le grec a toujoui!» e dans cette syllabe. Donc cakâra remonte à l'indo-européen k^ak^A^rA et tout s'explique.
Les autres exemples au connnencement du mot sont: carati — iréXo)
catvâras — TTé(J(Tupeç, petur, petora et l'inexplicable quattuor
ca — Te, que
cayate — Teîuj sur les inscriptions
cancala — TTé|H7Te\oç
carcara — querquera febris (Pick).
Partf)Ut l'indo-européen a, tandis qu'après la gutturale nou» trouv^nfri \ :
ka-s, ka-taras — TTÔ-Tcpoç, KÔTepoç; lat. (lUod, etc.
kalya — kûXôç
kanya — ^Kaivôç
kalama — KàKa\xoç
kalevara — cadaver
kakubh — cacumen
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