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Page:Saussure - Recueil des publications scientifiques 1922.djvu/563

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INSCRIPTION? PHRVfJrEXNKS. O&o

Auxquels s'ajoute un exemple tiré des nouvelles inscriptions de ilogartli (n" 2).

[ZiejlueXiJuç Ke[5]e[o]ç.

On a beaucoup discuté les mots de cette formule, qui, d'après les paraphrases grecques semblerait signifier: (qu'il soit exécré) hi et sa famille, ou Ivi, ses enfants et petits-enfants^ mais qui d'elle-même semble plutôt vouloir dire par le Ciel (bioiç) et par la Terre (Ze\xO\.iX))i ou peut-être: par ce qui est divin (èîoç) et ce qui est humain (x6a|Lia\ôç).

Sans entrer dans le fond du débats nous ne retenons que- ce qui est relatif à la particule K€ et croyons que ceux qui ont, comme Ramsay, voulu l'assiniiler au grec Kaî sont dans le faux, en dépit du secours inespéré que leur apporterait larticle déjà cité de M. Solnisen, Zum Phri/gise/ien, d'après lequel une énorme |)roportion de mots \)hrygiens ne seraient autre chose que des emprunts au grec. Nous croyons Ke identique au grec te, non Kaî, et admettons géné- ralement que le k., indo-européen a donné phrygien k.

De là suit «jue la formule beoç Ke Z^ejueXiu ou |Lie ZiejueXuj k€ beoç, devrait être, au complet, beoç kê Z^ejaeXuj Ke; ou ^e ZiejueXuu kc beoç Ke. Rien ne prouve en effet le contraire, vu que les passages (voir les textes) sont immédiatement suivis d une lacune, et il existe en revanche une contirmation du fait dans le n" XII de Ramsay où se lit ZEIPAKEOinEIECKETITTETIKMENA...EITTNOY. Zieipa Ke omeieç Kie) exiTTeTiKiaeva eiTTVou.

De cette digression rendue nécessaire par la coïncidence be- FoaKÊ — beocTKe, nous ne voulons rien tirer, comme on voit, sur ce qui peut concerner beFoO", ni le rapport de beoç avec; beFoff, ruais conclure ({ue les deux textes contiennent avec ])rf)bahilité un mot KÊ <|ui Serait r<i|uiv:tIout du sanscrit ca.

Inscription II.

Outre l'inscription principale (A) — que j'appelle principale siniplement d'après le nombre des lignes — le monument coni])renait:

Deux lignes encore lisibles sur la face 15.

Et une autre inscription d«»nt il ne reste que cinq ou six lettres, que nous supposons avoir du se trouver sur le coté de la pierre

1. Il est permis de supposer que, malgi-é la compiirai.soii de ZeueXai avec fmti'iiid, fainitlun (ain^l qu'avec Zi)xeX^\. fiupPapov àvbpdTrobov Opùy^Ç chez Hésychius), !a formule qui contient le mot n'est pas celle qui correspond à: aÙTÔç Kul TÙ T^KVu oÙTOû, muis que e^< mots de la version {grecque sont le l>endajil de l'autre turmule leipa kc onttieç Kt (v. ci-dessus).

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