EXEMPLES DU PHONEME A DANS LE SLAVO-GERMANIQUE.
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��en doute que ce magh ait donné le skr. mahânt. Ne pouvant développer la chose au long, nous nous contenions de constater qu'il y a 3 racines. X^mAk^: zend niaçi/âo, anc. pers. ma^ièta, got. ma(h)ists, ma{h)iza, grec [naKpôç, et aussi ILictKap et le latin macte. 2" mAgJi^: skr. maghâ «richesse», got. magan, lat. magnus, nia(h)jor, gr. laâxavd, si. niogq; — mais point wa/ian^, vu le z du zend mazâofit. 3" tna^g^ ou ma^gh^: gr. jnéyaç, got. mihils, skr. mahdnt; cf. matfnmn. — En ce qui concerne spécialement le gotique, il faut admettre que le part. sing. mag est pour *mog et qu'il a suivi l'analogie du pluriel magum; de même qu'in- versement forum a remplacé *farum. Cf. plus loin, chap. V. — 6. Les verbes dérivés de la classe dont fait partie kopajq n'ont pas l'habitude de changer un e radical en o (a^ ; il était donc permis de le citer ici.
��got. a(j)iza-
�a{j)es.
�got. a/;ïs
�a?M(S, dWoç.
�got. akrs.
�ager, àfpôç.
�got. awa
�dvd.
�lit. akmû (? si.
� �lit. qsà
�ansa.
�kamy = *okmy,
� �got. aw<Z-
�ante, dvTÎ.
�norr. haniarr)
�dK|LlUJV.
�V. h*-all, ano, lit.
� �got. ahva
�agzwi.
�anyta
�a?ms.
�lit. âklas
�aquiîus, dKapoç.
�got. arhvazna
�arcus.
�V. haut-ail. ahsa,
� �got. avo
�avus.
�si. osi, lit. aszïs
�axis, dHujv.
�si. Jrarfa (*borda)
� �got. af
�a6, diTÔ.
�lit. barzdà,
� �si. otïcï, got, a/te
�a//a, diia.
�V. h*-all. j^ar/
�barba.
�got. to^r
�lacrhna, bciKpu.
�got. hariz-eins
� �si. hohû^ boruss.
� �(si. 6orw F.)
�far, g. farns.
�habo
�fâba. F.
�V. haut-ail. g^aws.
� �got. gazds^
�Aas/a.
�sl.g'fjs?, lit. ^«^sw
�avser, xdv.
�si. /o>«w
�l(lma(*lacma).F.
�got. /flwa,
� �goth. ma{h)il
�macula. F.
�si. o-pona
�pannus, ttûviov
� � �got. sa//, si. soZ?
�sal, dXç. ■
��1. Osthoff, À'. Z. XXIII 87.
��Les exemples suivants vont nous faire voir le a long des lan- gues du nord. Ce phonème qui dans le groupe du sud ne diffère de A bref que par la quantité, chez elles en général s'en distingue encore par la teinte. Dans le germanique et le lituanien c'est un ù long (v. h'-all. uo), tandis que le slave, chez qui a bref devient o, donne à a long la couleur a. On sait que l'a slave ne sort d'une voyelle brève que dans un ou deux cas tout à fait exceptionnels. Les formes placées entre crochets enfreignent cette loi de substitution.
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