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Page:Sauvé - Le Folk-Lore des Hautes-Vosges, 1889.djvu/23

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et les jours malheureux

l’homme, le bétail, les champs, les bois, comme étant celui où le bon Dieu bénit Noé, sa famille et leurs biens.

Le onzième est un jour de réussite presque certaine.

Dans le cours du douzième et du treizième jour, il ne faut rien entreprendre, et se contenter de poursuivre les travaux commencés.

Le quatorzième n’a jamais fait de mal à personne.

Le quinzième n’est ni menaçant ni encourageant.

Le seizième peut être consacré sans crainte à toute sorte de travaux.

Le dix-septième est un jour de malédiction : c’est le jour où le bon Dieu détruisit Sodome et Gomorrhe par une pluie de soufre et de feu.

Du dix-huitième au vingt-huitième jour inclusivement, toute occupation est saine et profitable.

Le vingt-neuvième est un jour malheureux, car c’est le vingt-neuvième jour de la lune que le roi Hérode voulut, dans sa cruauté, faire périr l’enfant Jésus. Toute entreprise formée ce jour-là avortera ou aura mauvaise fin. Tout enfant qui naîtra le même jour sera méchant, traître, larron, sanguinaire ; en un mot,