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le vallon




Et toi, fille serrant encor sur ton sein nu
Le petit enfant mort, sournoisement venu
Et dont tes tristes mains ont étouffé la vie,
Ici couche l’enfant sous les fleurs endormies
Et regarde, songeuse, à mes côtés assise,
Ce défilé poussé dans l’ombre par la brise.