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le vallon


LXXIII




Bouleau léger qu’un souffle immobile balance
Dans la langueur du soir, je ne suis que silence,

Feuillage sourd, corolle aveugle, herbe levante
Qui vivent lentement d’obscure volupté,
Et fraîcheur, pureté,
Caresse vaporeuse
Qui traverse en rêvant la paix mélodieuse.