Page:Sauvage - Le vallon, poèmes,1913.djvu/240

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
228
le vallon


XCI




Ô prairie où je me promène,
Le verne jusqu’à l’herbe étend
Son feuillage humide qu’il traîne
En miroitant.
Avec le frêne et le bouleau
Il cache une obscure rivière
Qui ne révèle de son eau
Que la voix claire.