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D’ailleurs, on conçoit que l’instabilité de cette altération s’oppose à ce qu’elle soit traitée à la manière des altérations constitutives. (À plus forte raison en est-il ainsi à l’égard de l’altération ascendante qui affecte quelquefois le sixième degré de la gamme mineure.) | |
163. Privé de cette altération, le septième degré de la gamme mineure se trouve à un ton de la tonique ; alors il n’est plus note sensible, et il doit être désigné par le nom de sous-tonique (§ 123). | Quand le septième degré n’est pas note sensible. |
164. Le mode mineur différant du mode majeur par trois sons (les notes modales) plus bas d’un demi-ton, il y aura pour un même ton une différence de trois altérations constitutives, selon le mode dans lequel il est présenté. Ainsi, un ton prendra, dans le mode mineur, trois bémols en plus ou trois dièses en moins qu’il n’aurait dans le mode majeur. | Comment l’armure de la clef diffère, pour le même ton, selon le mode. |
EXEMPLES :
165. De même que la gamme majeure d’ut le modèle des tons majeurs, de même la gamme mineure de la est le type des gammes mineures. En effet, cette gamme de la ne prend aucune altération constitutive, et, pour elle, comme pour la gamme d’ut, la clef n’est pas armée. | Modèle des tons mineurs. |
166. Les tons et les altérations constitutives se succèdent et progressent pour le mode mineur, exactement comme pour le mode majeur : par dièses, de quinte en quinte en montant ; par bémols, de quinte en quinte en descendant. Rapports enharmoniques analogues, etc. Nous n’insisterons donc pas sur ce point. | Progression des tons et des altérations constitutives pour le mode mineur. |