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Exemple : Un morceau est écrit en sol majeur, on le transpose en la : deux dièses de plus, c’est-à-dire deux notes élevées d’un demi-ton. Donc les notes fa et ut du ton de la (les deux premières de la progression des dièses) s’exécuteront un demi-ton plus haut que ne l’indique la notation. Ainsi : |
Les accidents placés devant les autres notes conserveront leur signification naturelle.
Notes du ton de sol (1 dièse à la clef). |
[1] | |||||||
sol | la | si | ut | ré | mi | fa ♯ | sol . | |
Notes du ton de la transposition en la (3 dièses à la clef). |
┋ | ┋ | ||||||
la | si | ut ♯ | ré | mi | fa ♯ | sol ♯ | la . | |
* | * |
Notes du ton de sol (1 dièse à la clef). |
sol | la | si | ut | ré | mi | ♯ | fa. | sol|
┋ | ┋ | ||||||||
Notes du ton de fa (1 bémol à la clef). |
fa | sol | la | si ♭ | ut | ré | mi | fa . | |
* | * |
191. 3° La différence existant entre l’armure écrite et l’armure supposée peut être de plus de sept dièses ou de sept bémols ; on entre alors dans la région des doubles dièses ou des doubles bémols, et les accidents qui se rencontreront devant les notes appartenant à cette série seront traduits, non plus seulement à un demi-ton, mais à deux demi-tons chromatiques, au dessus ou en dessous, de ce qu’indique la notation. Les accidents placés devant les autres notes devront être élevés ou abaissés d’un seul demi-ton. |
- ↑ Le bécarre ne figure ici que pour signaler l’état naturel des notes auxquelles il s’applique.