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DEUXIÈME PARTIE.
DE CE QUI A RAPPORT À LA DURÉE
PRISE COMME ÉLÉMENT DE RHYTHME.
195. Après avoir traité de tout ce qui se rattache à l’intonation, nous devons parler de ce qui concerne la durée, prise comme élément du rhythme. La durée des sons dans la musique doit être envisagée de deux manières : comme durée relative, c’est-à-dire proportionnelle, et comme durée absolue. Nous allons nous occuper d’abord de la durée proportionnelle ; nous parlerons plus loin de la durée absolue, laquelle constitue le mouvement. |
I.
DURÉE RELATIVE OU PROPORTIONNELLE.
196. Les sons dont se compose un morceau de musique, comparés les uns aux autres, diffèrent non-seulement par l’intonation, mais encore par la durée plus ou moins longue de chacun. Ces rapports de durée constituent la durée relative ou proportionnelle. |
Rapports de durée. |
197. La proportion la plus simple, celle que l’oreille apprécie le mieux, est le rapport du tout à sa moitié. En conséquence, nous aurons d’abord la division binaire : l’unité de durée partagée en demies ; puis, au moyen de subdivisions, en quarts, huitièmes, seizièmes, etc. | Division binaire. |
198. Ces rapports de durée sont figurés dans la notation au moyen des formes diverses de la note, laquelle remplit ainsi une double fonction : par sa position sur la portée, elle indique l’intonation du son; par sa forme, elle en marque la durée proportionnelle. | Notation : signes de la durée (division binaire). |