Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ORNEMENTS MÉLODIQUES.
271. Quelquefois la mélodie reçoit des ornements qui, pour l’ordinaire, sont écrits en petites notes, ou figurés par des signes de convention. | |
Ces ornements ne comptent pas dans la mesure, mais ils prennent leur valeur sur celle des notes qui la constituent. | |
Les principaux ornements mélodiques : l’appoggiature, le groupe, le mordante et le trille. | |
272. L’appoggiature, de l’italien appoggiare, appuyer, est un ornement formé d’une ou de deux notes précédant une note de valeur réelle. L’appoggiature est toujours accentuée aux dépens de la note de valeur à laquelle elle se lie. | L’appoggiature. |
EXEMPLE :
273. La durée de l’appoggiature dépend du caractère de la phrase et du goût de l’exécutant. | |
Quand l’appoggiature doit être exécutée avec rapidité, la petite note qui la représente est ordinairement barrée. |
EXEMPLE :
274. L’appoggiature prend sa valeur aux dépens de celle de la note essentielle qui suit. |
EXEMPLE :
Exécution. |