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En effet, il suffit d’ajouter un demi-ton chromatique pour chaque agrandissement de l’intervalle ou de retrancher la même quantité pour chaque diminution (*). | |
107. On remarquera qu’un ton se partageant en deux demi-tons, dont l’un est diatonique et l’autre chromatique, si l’on retranche un demi-ton chromatique, il reste un demi-ton diatonique, et qu’en conséquence tout intervalle, à chaque diminution qu’il subit, perd un ton et gagne un demi-ton diatonique. | |
108. Faisons l’application de ces remarques. On demande, par exemple, quelle est la composition de la 7e diminuée ? Nous dirons : |
Septième majeure, 6 espaces diatoniques dont 1/2 ton ; | |
soit : | 5 tons et 1 demi-ton diat. (6 esp. diat.) ; |
Septième mineure | 4 tons et 2 demi-tons diat. (**)(6 esp. diat.) ; |
Septième diminuée | 3 tons et 3 demi-tons diat. (6 esp. diat.). |
On demande de quoi se compose la sixte augmentée ? |
Sixte majeure 5 espaces diatoniques dont 1 demi-ton ; | ||
soit | 4 tons et 1 demi-ton diat. | (5 esp. diat.) ; |
Sixte augmentée. | . . .4 tons et 1 demi-ton diat. | (5 esp. diat.). |
plus 1 demi-ton chrom. |
EXERCICES :
Sur les principes, | no 2, page 94. |
Sur l’application, | no 2, pages 95 et 96. |
(*) On agrandit un intervalle, soit en élevant la note aiguë, soit en abaissant la note grave. On le diminue au moyen de l’opération inverse.
EXEMPLES :
(**) D’après ce qui a été dit, § 100, on comprend que deux demi-tons diatoniques ne peuvent pas être réunis et comptés pour un ton. On sait bien, d’ailleurs, qu’en réalité deux demi-tons diatoniques ne forment pas un ton, § 70.