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LA TOUR DE LA LANTERNE.

de sa patrie, songeant davantage à la sienne propre ; car depuis longtemps tout effleurait ce jeune cœur en dehors du but unique qu’il poursuivait.

Quelle bienheureuse nuit elle passa seule et tranquille dans sa petite cabine ! Être enfin en France, sur un navire français, bien amarré au port et à deux pas du logis paternel ! Quel espace franchi en si peu de jours dans l’heureuse réalité !