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Page:Savignac - La Jeune Proprietaire.djvu/163

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ou au printemps, au pacage avant que la rosée ne soit entièrement tombée, soit en négligeant de le faire rentrer, en été, pendant la grande chaleur du jour. L’hiver, on ne le fait sortir que quelques heures, après midi, et dans les temps de neige, on se contente de les mener à l’abreuvoir pendant que l’on renouvelle le fourrage dans les râteliers et que l’on aère la bergerie.

Un bon berger doit connaître les maladies des moutons et les premiers remèdes à leur apporter, le régime à leur faire suivre pour avoir de belles laines, s’entendre au croisement des races, au choix des béliers, toutes choses qui demandent de l’intelligence et du zèle pour sa profession ; et comme le mercenaire intelligent et zélé a le droit d’attendre un profit raisonnable de ces qualités, je vous engage à intéresser votre berger à la prospérité de vos troupeaux par une prime sur chaque toison vendue à un prix supérieur à celui obtenu par vos voisins.

Les gages du berger sont de 300 francs et 15 hectolitres de blé. Vous y ajouterez les