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Page:Savignac - La Jeune Proprietaire.djvu/195

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— Enfin, mon cher monsieur, que voulez-vous de moi, et que dois-je faire ?

— Me donner quittance, monseigneur, et encaisser vos fonds.

— C’est très-bien, quoique vous méritiez punition pour me donner du monseigneur dans un temps d’égalité et de fraternité. Cependant je n’ai pas vu dans vos comptes quel revenu est assigné à ma fille.

— Mademoiselle de Saint-Julien, monsieur le comte, est une jeune personne passablement coquette qui aimera fort la parure pour peu que vous trouviez du plaisir à la voir bien mise. Mais à présent, vous le savez, c’est tout ce qu’il faut.

M. de Saint-Julien embrassa tendrement Olympe.

— Chère enfant ! chère enfant ! lui dit-il, avec toi le malheur est un bienfait de la Providence.

Le soir même de cette petite scène le comte écrivit à l’abbé de Montenay, qui était retourné à Paris, de lui envoyer les objets de mode les plus recherchés. Cette lettre avait