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Page:Savignac - La Jeune Proprietaire.djvu/210

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Olympe écrivait le journal de la ferme ; la famille se réunissait, et de cet instant à celui du coucher, Olympe, dame de château, n’avait plus à s’occuper qu’à distraire ses hôtes.

Pendant les premiers mois du séjour à Saint-Julien, la sûreté du comte avait exigé que l’on vécut dans la plus profonde retraite, au grand regret, non pas d’Olympe, elle était trop occupée pour s’ennuyer, mais de madame d’Iserlot. Heureusement pour la baronne, l’infatigable Jacques Dutais parvint à faire mettre son parent en surveillance, en attendant qu’il fit rayer son nom définitivement de la liste des émigrés. Ainsi plus d’inquiétudes pour M. de Saint-Julien, plus de noms supposés ; Olympe osait nommer son père, le comte pouvait se glorifier de sa fille. Et quand vint la saison des chasses, on chercha autour de soi quels étaient ceux de ses voisins avec lesquels on pouvait souhaiter de se lier. La plupart des châteaux étaient abandonnés et dévastés. Un, cependant, avait abrité ses propriétaires pendant la tourmente