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Page:Savignac - La Jeune Proprietaire.djvu/59

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les femmes de son âge, elle avait vécu dans une inaction complète ; elle n’aurait donc pas été d’un grand secours à Olympe si l’abbé n’avait joint à sa protection une aide plus efficace c’était l’ami François. Ce brave homme, quoique un peu sourd, ainsi que nous l’avons déjà dit, était rempli de zèle et de dévouement ; très mauvais mentor d’une fille de treize ans, il devenait un excellent factotum pour la jeune propriétaire de Saint-Julien.

On quitta la diligence à Nemours. Là, Olympe dut songer à se procurer une voiture qui la conduisit à Saint-Julien. François trouva, non sans peine, une patache pour transporter ces dames et leurs bagages, ce qui causa une joie très-vive à Olympe ; elle tremblait de n’être pas au château à l’arrivée de son père.

À l’heure dite, la patache, le cheval et le patachon entrèrent dans la cour de l’auberge où François leur avait donné rendez-vous. Madame d’Iserlot, qui n’avait aucune idée de ce véhicule, alors en usage dans tout le