Page:Savignon - Filles de la pluie.djvu/148

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

débrouillez-vous avec. Cependant, elle voulut bien m’indiquer :

— Ici, le plus beau.

Et elle déroula un long parchemin où je lus :

« Médaille de sauvetage de première classe. » Au-dessous, son nom était écrit en belle ronde : « À Mademoiselle Rose Héré, servante domiciliée à Ouessant, pour le courage extraordinaire dont elle a fait preuve, le 2 novembre 1903, en se jetant à la mer sans savoir nager et en rejoignant et en pilotant jusqu’à la cale de Pen ar Roc’h une embarcation montée par quatorze naufragés du vapeur français Vesper, errant à travers les récifs de la côte sud d’Ouessant. »

Je vis aussi d’autres diplômes : Prix Henri Durand, médaille de bronze, 1.000 francs. — Prix Jean Dufour et médaille d’or de la comtesse Foucher de Saint-Faron, décernés par la Société centrale de Sauvetage des Naufragés. — Médaille d’or décernée par la Société Parisienne de Sauvetage. — Diplôme d’honneur de la Société des Sauveteurs de la Seine. — Médaille d’honneur en bronze de la Société Nationale d’Encouragement au Bien. — Médaille d’or de la Société The Honour. — Médaille de