parcelle de voſtre miſerable individu.
Et moy chetif excommunié i’aurois déja fait ſortir ton ame par cent playes, ſans la dignité de mon Eſtre, qui me défend d’oſter la vie a quelque choſe de moindre qu’un Geant : & meſme ie te pardonne, à cauſe qu’infailliblement l’ignorance de ce que ie ſuis t’a jetté dans ces extravagances. Cependant me voicy fort en peine, car pouvoit-il me méconnoiſtre, puis que pour ſçavoir mon nom il ne faut qu’eſtre de ce mõde ? Sçachez donc, Meſſire Iean, que ie ſuis celuy qu’on ne peut exterminer ſans faire une Epitaphe à la Nature ; & le Père des Vaillans, puis qu’à tous ie leur ay donné la vie.
Pardonnez, grand Prince, à mon peu de foy. Ce n’eſt pas…
Relevez vous, Monſieur le Curé, ie ſuis content : Choiſiſſez viſte où vous voulez régner, & cette main vous baſtit un Trône dont l’Eſcalier ſera fait des Cadavres de ſix cens Roys,