COMEDIE. f S
reliques de monchetif Se malheureux Gaz^t. Ma foy pourtant, Diables Folets , Ci vous attendez cela pour aifner,vous n auez qu adiré Grâces : le m’en vais faire prendre à toutes mes Châbres chacune vne Médecine d’eau benifte. Ils pourroient bien toutefois me voler d’vncofté, quand ie les conjurerois de l’autre. N’importe : Paquier, va’t'en chercher fous mes grandes armoires vn vieux Liure de Plain-chant > déchire-le par morceaux , & en attache vn feuillet a chaque aucnuë de ma Chambre, comme aux portes» auxfeneftres, à la cheminée ; & principalement enduis en vn certain coffre fort > fidèle depofi ta ire de mon magafin. Efcoute, efeoute, Paquier, il vient de me fouuenir que les Démons s’emparent desTrefors égarez ou perdus : De peur que quelqu’vn deux ne vienne a fe méprendre, fouuiens toy bien d’écrire fur la pièce de game qui couure laferrure, mais en gros caractères* // n’efl égaré ny perdu, car te /çay bien -qu’il efl là. le me veux diuertir de ces penfées mélancoliques > Ces imaginations fepulchrales vfent bien fouuent lame auparauant le corps. Paquier adefto *. Va-t’en au logis* de ma toute belle Navre-cœur : Souhaite luy de ma part le bon jour qu’elle ne me donne pas.» Parle luy auantageufement de mon amour : Et fur tout ne l’en» , «retiens que de Feux , de Charbons , & de Traits. V* ville, & reuiens m’apporter laréponfc*
