7 t LE PÉDANT IOVE,
Pour La Colère,
O ! trois Se quatre fois Mégère impitoyable, pilule le Ciel en couroux ébouler fur ton chef des Halebardesau lieu de pluye : puiffes-tu boire autant d’Ancre, que ton amour m’a fait verfer de larmes : puifTes-tu cent fois le iour feruir aux Chiens de muraille pour pifïcr : Enfin puùTe la*Deftinée , tuTer la trame de tes jours auec du Crin, des Chardons, &desEftoupes» Pour V Amour.
V
Soleil, principe de ma vie, vous me donnez la mort ; & défia ie ne feroisplus qu’vne Ombre vainc te gemiflànte , qui marqueroit de fes pas la riue blefme de l’ Achéton ,fi ie n’enfle redouté de faire périr en moy voftre amour qui ne doit pas moins viurequefa caufe. Peutcllre, 6 belle Tigrefïe ! que mon chefnegeux vous fak peur : le fçay bien auffi, que les jeunes ont dans les yeux moins de rouge & plus de feu que nous > que vous aimez mieux noftre bourfe au fingulier qu'au pluriel > qu’au déduit amoureux vne femme eft infàtiable j & que fi la première nuit, Optât <vt excédé ; digito, la féconde nuit elle en veut, Pedelongiommo. Mais fçachez qu’vn iour 1 âge ayant promené fa charmé fur les rofes & fur les lys de voftre teint, fera de voftrefront vn grimoire en Arabe i & que icunes & vieux font quotidiennement Epicaphcz , àcaufe que» Compûfuam Jimplex^ue modo pmilt aradtumur.
