s S4 . LE PEDANT IOVE,
- GRANGER lcieune.
Mademoifelle, tout ce qui dépend d’vn bras plus fort que le mien, ielefouhaite, & ne le promets pas. Mais au moins fuis- je aûeuré de vous faire paroiftre mon amour par mon combat , fi ie ne puis vous témoigner ma bonne fortune par ma victoire. le me fuis ietté aujourd’huy plufieurs fois aux genoux de mon père, le conjurant d’auoir pitié des maux queiefoufFreiSc ie m’en vayfçauoir de mon valet s’il luy a dit la re(olution que i’auois prife de luy defôbeïr, car ie l’en auois chargé. Viença , Paquier , as-tu dit à mon Père que i’eftois refolu malgré (on commandement, de pafTer outre } PAQVIER. Corbineli , fouffie-moy.
!
CORBINELI tout bas. Non , Monfieur , ie ne m’enfuis pas fouuenu. PAQVIER. ] Non , Monfieur , ie ne m’en fuis pas (buuenu. GRANGERleieune. fur Paquier. Ha,maraut,tonfangmevangerade taperfidie.
