l’entrepreneur fait travailler pour son compte[1].
L’entrepreneur ne se rend-il pas acquéreur aussi de plusieurs genres de travaux industriels ?
Oui ; il acquiert par un traitement ou un salaire les services des employés, des ouvriers par qui il a besoin d’être secondé, et ceux-ci changent ainsi contre un revenu fixe la part qu’ils peuvent prétendre dans le produit qui résulte de leurs travaux.
Un produit n’est-il pas quelquefois le fruit de plusieurs entreprises successives ?
C’est le cas le plus fréquent.
Comment sa valeur se distribue-t-elle alors entre les différents entrepreneurs qui ont concouru à sa production, chacun pour son compte ?
Chaque entrepreneur, en achetant la matière première de son industrie, rembourse à l’entrepreneur qui le précède toutes les avances que ce produit a exigées jusque là et, par conséquent, toutes les portions de revenus que ses producteurs ont acquises jusqu’à lui.
- ↑ L’intérêt des bonifications et bâtiments qui se trouvent sur un bien-fonds et qui sont un capital engagé, se confond avec le fermage du bien-fonds. La même observation s’applique aux loyers des maisons d’habitation.